mercredi 5 décembre 2012
PREPARATION DU JUBILE DU CENTRE
HOMELIE DU CELEBRANT |
Le Centre Intiganda est entré dans l’année jubilaire de 25ans. Ce
Centre a commencé son Jubilé le 19/9/2012 par une Messe d’action de grâce. Cette Messe a été célébrée
par Abbé Fidele le directeur de la
Caritas du Diocèse de Butare. En présence du Frère BURASA Maurice, Frère des
Ecoles chrétiennes le nouveau Président
de la Délégation du Rwanda. Au cours de
cette année 2012-2013 le centre intiganda, aura des différentes activités
telles que : les jeux, les causeries
avec les enfants, les actes charitables. La fête de clôture pour notre
Jubilé aura lieu le 28/8/2013. Nous vous invitons tous.
dimanche 30 septembre 2012
SORTIE DES EDUCATEURS DU CENTRE A NYANZA
Quelques fois les formateurs du Centre Intiganda font une sortie communautaire. C'est dans ce sens nous avons fait une sortie dans la ville de Nyanza. Voici notre Photo en groupe.
lundi 6 août 2012
VOICI LE REPAS DU 15 MAI AU CENTRE INTIGANDA
La fête du 15 Mai a été caractérisée des
danses, des chansons, des théâtres ainsi qu’un repas fraternel.
LA PRISE DES MATERIELS POUR CEUX QUI ONT FAIT LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Les deux enfants qui sont au milieu viennent récupérer
leurs matériels professionnels. Ils sont avec deux Frères. A droite il y a Frère
Célestin et a gauche c’est le frère Pascal.
dimanche 3 juin 2012
La nouvelle maison du centre
Voici les photos de la nouvelle maison du centre intiganda. Cette maison contient un refectoire, un stock, ainsi que une cuisine.
NOUVELLES DU CENTRE INTIGANDA AU RWANDA
NOUVELLES
DU CENTRE INTIGANDA AU RWANDA :
Comment
assurer sereinement et pleinement la mission d’accueil,
d’éducation et de réintégration
des « enfants de la rue » ?
Les
enfants du centre intiganda qui fréquentent l’école primaire
Le projet
des « enfants de la rue », appelés
« mayibobo », du Diocèse de Butare est né en 1987. Il a commencé à être
opérationnel en septembre 1988. Très bientôt, il va célébrer ses 25 ans
d’existence. Bien entendu, pendant tout ce temps, il a connu beaucoup
d’éducateurs et accueilli plusieurs enfants : 790 en tout, d’âges et de
provenances différentes. Certains sont devenus de grands hommes responsables
(avec statut social bien divers) qui gagnent normalement leur vie. Deux ont
fini le secondaire et ont obtenu la bourse de l’Etat pour continuer les études
à l’Université (1 est en deuxième année). D’autres sont « perdus »,
en ce sens qu’ils continuent à errer ici et là, sans position exacte et confortable.
Dommage !
A présent, le Centre héberge en tout 62 enfants : 27 sont à l’école primaire et 23
autres suivent l’alphabétisation au sein du Centre. Car ils ont été reçus
lorsque l’année scolaire avait commencé. 6
sont au secondaire, dont un externe qui rentre au Centre. 6 autres suivent la formation professionnelle (vélos, motos,
voitures, menuiserie) dans les ateliers ou garages de la ville de Butare.
Ces enfants sont accueillis progressivement au
Centre. Ils viennent d’eux-mêmes ou sont envoyés par les services de District
de Huye et de la Police ou encore sont recueillis par une éducatrice assistante
sociale, mais après beaucoup de rencontres d’écoute au Centre ou en ville.
De fait, ces enfants reçus vivent continuellement
au Centre. Ils mangent trois fois par jour de façon bien variée et selon les
possibilités du milieu. Des réunions et des entretiens personnels et collectifs
sont organisés pour mieux les connaître, les écouter et les aider, etc. A côté
des activités scolaires, il y a des activités sportives et culturelles. Des
causeries éducatives (sur les maladies SIDA et d’autres maladies, la drogue, la
religion…) sont organisées par le Centre, par des services médicaux de CUSP
Butare ou par d’autres gens de passage comme des agents du Ministère de
tutelle, des stagiaires, etc.
Le Centre compte 10 éducateurs (dont deux FEC et une Sœur Mariste italienne) et un
berger des chèvres. Des stagiaires passent aussi régulièrement.
Les enfants
réintégrés
dans leurs familles fréquentent au primaire (51), au secondaire, surtout nine years (6) et en formation
professionnelle (1). Et beaucoup travaillent bien à l’école et réussissent
normalement. D’autres ont abandonné l’école ou les formations professionnelles
suite à plusieurs raisons.
Une réunion des parents d’enfants vivant au Centre
se fait au moins trois fois l’an dans le but de voir ensemble les conditions de
vie et de réintégration possible des enfants. Aussi, des visites plus ou moins
régulières sont-elles organisées dans les familles ou les écoles des enfants
réintégrés.
Activités
au sein du Centre :
Atelier
des cartes postales :
toujours fonctionnel, mais de façon conditionnée par les clients. Les jeunes
anciens (2) du centre travaillent quand il y a des commandes. Et quand il n’y a
pas, ils se livrent à d’autres activités dans leurs quartiers.
Le projet
de riz :
dans la vallée prêtée (en fait louée) par la paroisse cathédrale de Butare. Ca
ne va pas beaucoup produire parce que la saison n’a pas été bonne. Trop de
pluie et de soleil.
Le
jardinage :
plantation des choux, des oignons, des amarantes, des haricots verts, quelques maïs,
etc.
Elevage
des chèvres :
en ce jour, nous avons 51 chèvres dont 21 chevreaux. 17 dont 13 petits ont crevé
des suites de la pneumonie « umusonga » causée par le froid. Le
soleil et la fabrication des lits sur lesquels ils peuvent se tenir ou se coucher
leur feront du bien.
Nous avons un berger permanent et les enfants
l’aident le matin ou le soir, selon le cas.
Beaucoup de chevreaux ont crevé des suites de
maladie.
La
propreté
des lieux et de l’environnement : ce sont les enfants qui assurent la propreté
du Centre par le nettoyage, le balayage, le lavage, le coupage des herbes, etc.
Ils sont toujours encadrés et aidés par des éducateurs ou des stagiaires (Religieuses
novices, postulantes ou des étudiants de l’Université Nationale du Rwanda suivant
des facultés de Sciences Sociales, de Psychologie Clinique ou de Travail Social).
Appuis : à côté de CHN (Suisse)
qui soutient continuellement le Centre, tant d’autres bienfaiteurs nous ont
beaucoup aidés. Citons entre autres Pic
Lasalle (dont nous remercions grandement), l’Association « Inseko
y’Umwana », sise en France, l’Association Hélène Châtel, sise également en
France ; la Sœur Clara et la Sœur Pilar, etc. Le ministère de tutelle,
MIGEPROF, nous a autant soutenu dans ces deux dernières années.
Les
défis :
ce service d’accueil, d’éducation et de réintégration des « enfants de la
rue » est très intéressant, édifiant, utile à l’Eglise et à la
société rwandaise. Cependant, il intègre autant de questions voire de problèmes
relatifs à la vie réellement présente et à l’avenir. La situation socio-familiale
et économique, professionnelle et autre ne facilite pas tellement les choses. La
pauvreté des familles, l’entente entre les membres des familles (questions
d’héritage, de cohabitation), les logements décents (certaines dont leurs
maisons « nyakatsi » ont été détruites n’ont jusque-là aucune demeure
fixe), l’alimentation suffisante et régulière, l’habillement et la propreté, la
santé (Mutuelle de santé à payer annuellement), la poursuite rassurante de la
scolarité sont sources de difficultés pour la stabilité des enfants réintégrés.
Voilà pourquoi même certains enfants à réintégrer ne sont pas toujours contents
ou bien disposés à partir. Toutefois, beaucoup devront être inévitablement
réintégrés ! D’autre part, et bien qu’il y ait des cas d’enfants sans
familles concrètes et garanties pour les recevoir, la plupart sont réticents à
cause des ces problèmes ci-haut cités. Cela dérangerait donc notre mission et
on n’a pas de solutions directes, globales pour régler ces cas. Et ainsi va la
mission actuelle des pauvres messagers du Seigneur, dans un contexte à vitesse disproportionnée,
et en conséquence, non moins problématique.
vendredi 13 avril 2012
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